Compiègne. Les peintures de la salle du conseil restaurées

 
 

Retrouver les couleurs d’origine du plafond de l’atelier de Gustave Courbet. Photo ER /Franck LALLEMAND

Dernière restauration au début des années 1970

L’archiviste de l’Agglomération Frédéric Guyon a permis de découvrir que ses peintures, initialement fixées directement aux murs, avaient fait en 1912 l’objet d’un démarouflage (décrochage de leur support), afin d’ajouter un isolant mural pour les préserver de l’humidité. Elles ont de nouveau été mises à l’abri lors de la Première Guerre mondiale et remises en 1920, avant une nouvelle restauration en 1921. Il ne s’est rien passé, selon les archives, jusqu’au début des années 1970, avec la remise en état des panneaux peints.

Toutes trois issues de l’école de Condé à Paris, les restauratrices de 2022-23 ont notamment constaté qu’une des toiles se décollait. «On l’a déposée en entier et le mur a été assaini pour le rendre lisse», indique Leslie Boisserolles. «On ne va jamais restaurer à l’huile si c’est à l’huile, précise Maelia Mondeme. La peinture à l’huile vieillit mal. Ce qu’on veut, c’est que les futurs restaurateurs puissent repérer ce qu’on a fait.» Elles ont procédé à un nettoyage, un allègement du vernis qui a tendance à jaunir, un rebouchage des lacunes et des retouches, pour préserver la continuité des œuvres. «On voit où on doit s’arrêter, pour retrouver la lisibilité des œuvres, la profondeur, les couleurs… énumère Leslie Boisserolles. Et laisser une couche de protection

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