La restauration de Notre-Dame avance « tambour battant »

 
 

Des cintres en bois nécessaires pour rebâtir la voûte à la croisée du transept ont été mis en place sur le plancher soutenu par un échafaudage. Ce dernier va poursuivre son ascension en 2023 lors de la reconstruction de la flèche. | RNDP

À deux ans de sa réouverture au public et au culte, annoncée fin 2024, Notre-Dame de Paris commence déjà à retrouver son éclat d’antan. Après un grand dépoussiérage, le nettoyage des 42 000 m2 de murs intérieurs entamé au printemps a « bien avancé », note l’établissement public chargé du chantier. Le résultat se révèle au fil de la progression des monte-charges jusque sous les voûtes, dont la restauration a aussi débuté. La voûte du transept nord, percée par des éléments de charpente lors de l’incendie du 15 avril 2019, vient d’être refermée.

Environ 14 m3 de pierres calcaires ont été nécessaires pour rebâtir les « lignes de voûtains comblant la partie effondrée », indique Arnaud Morançais, chef de chantier au sein de la société Lefèvre. Cette première réalisation a « permis de s’ajuster techniquement » avant des opérations plus importantes à mener sur deux autres voûtes éventrées, dans la nef et le chœur.

À l’intérieur de Notre-Dame, où travaillent près de 300 compagnons, artisans d’art et encadrants, les opérations s’accélèrent aussi dans les chapelles. Comme l’orgue et les vitraux, elles n’ont pas été endommagées par les flammes, mais bénéficient « de la grande restauration du monument ». L’ensemble des chefs-d’œuvre abrités par l’édifice, également épargnés par l’incendie, sont concernés : c’est le cas de la clôture du chœur, sculpture du XIVe siècle présentant des scènes de la vie du Christ. Elle est nettoyée centimètre par centimètre avec de « petits pinceaux brosses, du coton et une solution aqueuse », explique Maud Pouliot, restauratrice de peintures au sein de l’atelier Marc Philippe.

Suite de l’article sur : Ouest France

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