Interventions sur la corniche et la frise bleue

La corniche a été dépoussiérée avant d’être consolidée avec du plâtre et de la filasse.
La couche picturale a été refixée au niveau des zones lacunaires, principalement au dessus de la cheminée. Ensuite, l’ensemble de la frise a été dépoussiéré. 
Les fissures et lacunes ont été mastiquées, puis isolées avec de l’E330 dilué à 5 % dans de l’eau, avant d’être retouchées à l’acrylique. 

Interventions sur la frise avec blasons dans la salle des États

Un intervention à la gomme Wishab a permit de retirer la patine bleu, ainsi que la poussière et la crasse. La frise a retrouvé sa couleur beige d’origine et certains détails sont réapparus. 
Les clous ont été retirés, les trous comblés avec du mastic et retouchés à l’acrylique. Au dessus de la fenêtre, le support a été replâtré et repeint. La saignée a également été comblée avec du plâtre. Les inscriptions ont été retouchées. Des documents d’archives ont permit de retrouver les lettres disparues. 
En restaurant la frise, nous avons remarqué qu’une plaque en carton était fixée dans un coin de la pièce. En la retirant, nous avons découvert une fenêtre dans le support faisant apparaître la frise datant du XVIIe siècle. La frise du XIXe est une copie de celle du XVIIe siècle. Nous avons décidé de conserver cette fenêtre comme témoignage historique de cette campagne.

Interventions sur le faux marbre dans la salle des États

Dans la salle des États, un dégagement a permit de découvrir un décor en faux marbre. 
Après avoir réalisé un dégagement à l’aide de scalpels, spatules et burins. Par endroits, les enduits datant de la dernière campagne ont été retirés a cause d’un manque d’adhérence ou d’une différence de niveau. Après un dépoussiérage de la surface, il a fallut refixer les pigments de la peinture murale avec de l’E330 dilué à 5 % dans de l’éthanol. La solution a été appliquée au pinceau au travers de feuilles d’essuie-tout. L’enduit a été consolidé aux endroits présentant des risques d’altération. Pour cela nous avons utilisé, en fonction des zones, de l’E330 dilué à l’éthanol, du PLM, et des solins composés de chaux et de sable. L’ensemble des trous ont été comblés avec un enduit composé de chaux (1/4), sable (3/4) et eau.
Une fois les enduits secs, des badigeons à la chaux ont été appliqués pour faire les tons de fond.Pour finir, les manques de la couche picturale ont été retouchés à l’acrylique. Lorsque ces manques étaient importants, comme sur le mur à gauche de la cheminé, il a été décidé en réunion de chantier de faire une réintégration. Pour cela, nous nous sommes inspiré du décor déjà existant, dont la structure géométrique et symétrique ne laisse pas place a l’interprétation.